Calculer M1 et M2 : méthode complète pour un résultat précis !

La fonction DROITEREG offre la possibilité d’estimer avec précision les paramètres d’une droite à partir d’un ensemble de données. Contrairement aux idées reçues, l’utilisation de cette fonction dans Excel ne se limite pas aux calculs linéaires simples et permet d’obtenir des résultats détaillés comme M1 et M2, souvent négligés lors d’un usage basique. Certains utilisateurs ignorent que DROITEREG peut retourner plusieurs valeurs simultanément, évitant ainsi des manipulations supplémentaires et des approximations.

Maîtriser les subtilités de cette fonction ouvre la voie à une exploitation plus fine des données et à des analyses plus fiables.

M1 et M2 : pourquoi ces indicateurs font parler d’eux ?

Au cœur de l’analyse économique d’aujourd’hui, la détermination de la masse monétaire occupe une place incontournable. Les agrégats M1 et M2 attirent le regard des économistes, des banques centrales et de tous ceux qui scrutent la liquidité d’un pays. Calculer M1 et M2 selon une méthode complète, c’est prendre le pouls de la capacité des agents à effectuer des paiements immédiats ou à différer leurs transactions.

Dans le détail, M1 regroupe les formes de monnaie les plus accessibles : pièces, billets en circulation, dépôts à vue, chèques de voyage. Ces ressources sont disponibles instantanément pour régler un achat ou honorer un service. Pas étonnant que la Banque centrale européenne (BCE) et la Federal Reserve Bank surveillent ces chiffres de près. Quant à M2, il va plus loin : il englobe M1 et ajoute des produits comme les dépôts d’épargne, les dépôts à terme, les certificats de dépôt ou encore les fonds du marché monétaire. Cette extension rend M2 moins liquide, mais il reflète de façon plus large les réserves d’épargne et le patrimoine financier.

La place accordée à ces indicateurs s’est renforcée au fil des crises récentes. Le choc du Covid-19 a fait bondir la masse monétaire, mettant sous les projecteurs la création monétaire. Les publications régulières de la BCE pour la zone euro, ou de la Banque de France, révèlent l’impact direct de ces évolutions sur l’inflation et le volume des échanges. Les taux directeurs fixés par les banques centrales réagissent à la dynamique de M1 et M2.

Voici, concrètement, ce que recouvrent ces agrégats :

  • M1 correspond à la monnaie mobilisable immédiatement, suivie de près pour analyser les transactions courantes.
  • M2 inclut M1 mais aussi des produits d’épargne rapidement convertibles, utilisés pour anticiper l’évolution de l’épargne et de la consommation.

Comprendre la différence entre M1 et M2, leur mode de calcul et la qualité des données obtenues permet d’accéder à une vision stratégique des tendances économiques, des mouvements de marché et des choix monétaires des décideurs publics.

Comment la fonction DROITEREG simplifie le calcul de M1 et M2 ?

Fini les calculs manuels laborieux ou les feuilles Excel interminables. La fonction DROITEREG, présente nativement dans Excel, se révèle redoutablement efficace pour le calcul de M1 et de M2. Elle automatise l’estimation d’une droite de régression linéaire, parfaitement adaptée à l’analyse des agrégats monétaires à partir de séries de données historiques. L’utilisateur renseigne les composantes, pièces, devises, dépôts à vue, chèques de voyage pour M1 ; puis dépôts d’épargne, dépôts à terme, certificats de dépôt, fonds du marché monétaire pour M2, et la fonction dégage la relation mathématique la plus pertinente.

L’avantage incontestable de DROITEREG réside dans sa capacité à traiter un volume conséquent de données sans sacrifier la précision. Les analystes, économistes ou experts des banques centrales s’appuient sur cette méthode pour obtenir un résultat précis, tout en suivant les évolutions d’une période à l’autre. La formule permet d’évaluer la moyenne des changements, de détecter les tendances et d’objectiver l’incertitude des mesures.

Voici comment s’y prendre pour intégrer chaque composant :

  • Pour M1, renseignez les montants des pièces, devises en circulation, dépôts à vue, chèques de voyage.
  • Pour M2, ajoutez à M1 les dépôts d’épargne, dépôts à terme, certificats de dépôt, fonds du marché monétaire.

En retour, DROITEREG fournit une matrice qui rassemble : les coefficients de la droite, l’ordonnée à l’origine, le coefficient de corrélation, l’erreur standard et l’incertitude. Grâce à cet arsenal statistique, l’analyse monétaire gagne en profondeur. Les résultats obtenus ne se limitent pas à des sommes : ils deviennent des indicateurs dynamiques, scrutés par la Banque centrale européenne et la Federal Reserve Bank.

Étape par étape : réussir vos calculs précis avec DROITEREG

Pour obtenir un calcul fiable de M1 et M2, commencez par réunir des données solides, issues des publications de la Banque centrale européenne ou de la Federal Reserve Bank. Les valeurs des composants sont le socle de l’analyse : pièces, devises, dépôts à vue, chèques de voyage pour M1 ; puis ajoutez dépôts d’épargne, à terme, certificats de dépôt, fonds du marché monétaire pour M2.

Constituez un tableau clair : chaque colonne représente un type d’agrégat, chaque ligne une période d’observation. La qualité de l’analyse dépend de la rigueur de la saisie. Ensuite, appliquez la fonction DROITEREG dans Excel. Cette formule extrait, en quelques manipulations, le coefficient, l’ordonnée à l’origine, l’erreur standard et l’incertitude pour chaque série de données.

La matrice issue du calcul donne un aperçu complet : évolution des tendances, moyenne des variations, identification de valeurs atypiques. Les équipes de la Banque de France examinent précisément ces écarts pour anticiper les effets sur l’inflation ou ajuster les taux directeurs.

Vérifiez la cohérence de chaque valeur obtenue. Un écart trop marqué peut révéler une anomalie dans la collecte ou l’intégration des données. Cette méthode éprouvée s’impose pour objectiver la dynamique de la liquidité sur des marchés parfois chahutés par l’incertitude.

Jeune femme mesurant un plan architectural dans un bureau

Aller plus loin avec Microsoft : d’autres astuces pour briller en analyse de données

La maîtrise d’Excel ne s’arrête pas à la fonction DROITEREG. Pour affiner chaque calcul de la masse monétaire, plusieurs outils Microsoft s’offrent à vous. La fonction MATRICE permet de croiser facilement les données de M1, M2, voire M3 et M4, et de mettre au jour des corrélations entre les différents agrégats. En insérant un tableau croisé dynamique, vous synthétisez et visualisez en un clin d’œil l’évolution des valeurs sur plusieurs années : les volumes de transactions et les conséquences des taux directeurs s’éclairent instantanément.

Un analyste averti tirera parti de la fonction COEFFICIENT.CORREL pour évaluer la relation entre masse monétaire et inflation. L’ajout d’une formule de moyenne mobile lisse les variations : la volatilité des dépôts à terme ou des fonds du marché monétaire devient plus lisible, rendant l’analyse plus pertinente.

Grâce à la mise en forme conditionnelle, repérez en un regard les anomalies ou ruptures de tendance : surlignage automatique des écarts, couleur différenciée pour les variations extrêmes. Les spécialistes apprécieront la possibilité de générer des graphiques évolutifs, mettant côte à côte la progression de M1, M2 et M3, et visualisant l’effet concret de la politique monétaire de la Banque centrale européenne ou de la Federal Reserve Bank sur la liquidité.

Organisez votre feuille Excel en isolant chaque type d’agrégat. Les listes déroulantes facilitent la sélection entre M1, M2, M3, M4 et permettent de détailler chaque composante : OPCVM, SICAV, FCP ou bons du Trésor. Cette méthode améliore la précision, la clarté des comparaisons et l’agilité de vos analyses.

Les outils numériques transforment la manière dont on aborde la masse monétaire : chaque nouvel indicateur, chaque fonctionnalité d’Excel, ajoute une pièce au puzzle de l’analyse économique. Demain, le simple tableau Excel pourrait bien devenir le tableau de bord stratégique de tous les acteurs financiers.