Mayotte sur la carte : biodiversité et trésors naturels de l’île

Mayotte, ce petit joyau niché dans l’océan Indien entre Madagascar et le continent africain, regorge de trésors naturels et d’une biodiversité exceptionnelle. Son lagon, l’un des plus grands et des plus profonds du monde, abrite une multitude d’espèces marines, dont des tortues et des dauphins, qui évoluent dans des eaux cristallines.

L’île est aussi une terre fertile pour une flore exubérante, allant des mangroves aux forêts tropicales. Les sentiers de randonnée permettent de découvrir cette richesse végétale en profondeur, tout en offrant des panoramas à couper le souffle. Ce cadre idyllique fait de Mayotte une destination prisée pour les amoureux de la nature et de l’aventure.

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Les écosystèmes uniques de Mayotte

Mayotte, au cœur de l’océan Indien, est une mosaïque d’écosystèmes variés et riches. L’île se distingue par ses cinq principales zones de végétation : étage littoral, étage sub-humide, étage mésohumide, étage humide et étage sub-montagnard. Cette diversité offre un habitat à une multitude d’espèces endémiques et indigènes.

Les forêts et les zones humides

  • Forêts publiques : couvrant 10 792 hectares, elles abritent une biodiversité floristique exceptionnelle.
  • Zones humides : s’étendant sur 1 643 hectares, elles incluent le fameux lac Karihani, le seul lac naturel de Grande-Terre.
  • Mangroves : couvrant 667 hectares, elles jouent un rôle clé dans la protection des côtes et la filtration des eaux.

La préservation de ces espaces est en partie assurée par le Conservatoire du Littoral, qui gère la majorité des mangroves, et la DEAL, chargée de développer un plan d’action pour les zones humides.

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Bénara et les autres sites remarquables

Le mont Bénara, point culminant de l’île, offre des panoramas spectaculaires et abrite des espèces végétales uniques. À M’Tsangamouji, le site d’Ambato est un autre exemple d’écosystème préservé, où la collaboration entre la DEAL et les acteurs locaux est fondamentale pour la conservation.

Mayotte, véritable sanctuaire naturel, continue de fasciner par la richesse et la diversité de ses écosystèmes.

La richesse de la faune et de la flore

Mayotte est un véritable écrin de biodiversité. L’île héberge plus de 1 300 espèces de plantes vasculaires et plus de 200 espèces de plantes ligneuses. Parmi cette flore exceptionnelle se trouve la Leersia perieri, une espèce rare que l’on peut observer autour du lac Karihani.

La faune de Mayotte est tout aussi impressionnante. L’île abrite plus de 130 espèces d’oiseaux. Les passionnés d’ornithologie y trouveront leur compte avec des espèces comme les grèbes castagneux, les poules d’eau et les Talèves d’Allen, qui peuplent les rives du lac Karihani. Ce dernier est un refuge pour plus de 57 espèces d’oiseaux.

Parmi les mammifères emblématiques de l’île, on retrouve la roussette et le maki. Ces espèces endémiques sont des indicateurs de l’état de santé des écosystèmes locaux. Le Crabier Blanc, un oiseau rare, est aussi un habitant permanent des zones humides de l’île.

La préservation de cette biodiversité est un défi constant. Les espèces exotiques envahissantes représentent une menace sérieuse pour les écosystèmes indigènes. La lutte contre ces intrus, qu’ils soient végétaux ou animaux, est une priorité pour les autorités locales et les organisations de conservation.

Mayotte, par sa richesse naturelle, mérite une attention soutenue. La protection de ses trésors naturels est essentielle pour préserver l’équilibre de ses écosystèmes et garantir leur survie à long terme.
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Les initiatives de conservation et de protection

Mayotte est au cœur de nombreuses initiatives visant à protéger ses écosystèmes uniques. Le Conservatoire du Littoral joue un rôle fondamental dans la gestion des mangroves et du lac Karihani, dont il a pris la responsabilité depuis 1997. En 2007, un plan de gestion a été mis en place pour assurer la préservation de ce site exceptionnel.

  • UICN : L’union internationale pour la conservation de la nature a publié en 2013 une stratégie de biodiversité pour Mayotte.
  • DEAL : La direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement élabore actuellement un plan d’action pour les zones humides de l’île.
  • Comité français de l’UICN : En 2020, ce comité a publié une lettre ouverte sur la déforestation à Mayotte.

Le Conseil Départemental de Mayotte est aussi impliqué dans la gestion du lac Karihani, seul lac naturel de Grande-Terre. Le GEPOMAY, groupe d’étude et de protection des oiseaux de Mayotte, mène des études approfondies sur les espèces d’oiseaux qui peuplent ce site, garantissant ainsi leur protection.

Les efforts de cartographie des zones humides menés par le CBNM ont permis de mieux comprendre ces écosystèmes et d’orienter les actions de conservation. La collaboration entre ces différentes entités est essentielle pour préserver les trésors naturels de Mayotte et assurer leur pérennité.